Cachée en haut d\'un arbre (cherchée par David)

Avant qu'il ne puisse dire un mot, Irisa s'était enfuie, honteuse. Une jeune fille ne se comporte pas comme ça et elle le savait, ce qu'elle avait fait était mal, et elle était outrée d'avoir enfreint les règles de la bienséances, que ses parents avaient mit 11 ans à lui inculquer.
Mais sa pulsion les avait balayé en un fragment de seconde.

Elle s'était réfugiée en haut d'un arbre pour être sure qu'on ne la voit pas.

David fit le tour des jardins afin de retrouver Irisa, les autres occupants du château le regardait avec des yeux étonnés, mais il n'en avait cure.
Il regarda derrière les arbres, dans les buissons, et même dans les jardins de botanique mais rien n'y fit, il ne là trouvait pas.
Il ne voulais que comprendre pourquoi elle avait eu ce geste, mais désespérant de la retrouver, il s'assit au pied d'un arbre et réfléchi.

Irisa retint son souffle quand il s'assit au pied de son arbre et essaya de tout faire pour ne pas bouger. Pourtant, quiconque regarderait plus haut remarquerait la jeune fille qui était loin d'avoir une allure discrète. Elle le savait, alors elle s'accrocha à une branche, puis une autre, pour continuer son ascension déjà entamée. Elle avait l'habitude de grimper, mais l'arbre était vieux et son bois était sec. Une branche craqua bryamment sous son poids et elle se retrouva suspendue par les mains à une autre branche.
Dans cette situation inconfortable, elle aurait voulu échanger n'importe-quoi pour ne pas être là. La seule solution était de retomber sur ses pattes. Enfin, dans le sens premier du terme.
Elle se concentra et lâcha la branche, pour atterrir accroupie avec souplesse 3 mètres plus bas devant David.

Elle se releva et commença à se retourner. Elle avait voulu sortir quelques mots mais rien ne sortait. Elle ne savait si elle était désolée où si elle trouvait cela légitime, et maudissait le hasard qui avait conduit David sous son arbre.
Elle marcha un pas, puis deux, puis trois, puis finalement de retourna vers lui.

Oui, je le sais, que mon attitude est innacceptable, mais je ne regrette rien.

Elle se retourna et recommença à marcher, se voulant d'avoir enfreint encore une fois les règles de la bienséance.

David était entrain de se demander où Irisa avait pu passer quand il entendit une branche cracher au dessus de sa tète, il regarda en l'air et vit quelque chose bouger à travers le feuillage.
Il allait se lever pour voir si un oiseau ne 's'était pas blesser quand il vit atterrir devant lui la personne qu'il cherchait, il béni soudain le hasard de l'avoir mener sous cet arbre.
Il était prêt à demander des explications à la jeune fille quand celle ci se retourna et lui asséna:

- Oui, je le sais, que mon attitude est inacceptable, mais je ne regrette rien.

Quand il l'a vit partir il réagit et lui attrapa le poignée et la fit se tournée vers lui, puis il lui demanda:

-Pourquoi, avez vous fait ce geste? et pourquoi vous sauvez vous si vous ne regrettez rien?

David n'avait pas eu beaucoup de signe d'affection depuis la mort de sa mère mais il savait quand quelqu'un faisait un acte sans arrière penser.
Il ne voulait pas gêner la jeune fille alors il lui lâcha le poignée et attendit qu'elle parle.

Irisa se mordit la lèvre.

Parce-que ... parce-que ce n'est pas bien. Je ne dois pas me comporter comme cela envers vous, c'est tout.

Elle restait stoïque, même quand il lui lâcha la main.

David s'attendait encore à courir après la jeune fille quand il lui lacha la main, mais celle ci resta après avoir dit que ce baiser qu'elle lui avait voler n'était pas bien et qu'elle ne devait pas se comporter comme ça.
David était un jeune homme plus tôt renfermé mais dans des conditions exceptionnel il fallait quand même faire preuve de courage.
Il s'avança vers la jeune fille prit sa main et mit un genoux à terre, puis il baisa le dessus de sa main et lui dit en se relevant:

- Je ne puis effacer le passer mais adoucir le futur, c'est possible. un baiser si puritain ne doit pas mener une jeune fille à la désolation, alors permettez moi de vous mentionner que l'incident pour moi est clos.

David regarda la jeune fille devant lui et eu une subite envie de la prendre dans ses bras, il n'en fit rien pour ne point avoir à le regretter plus tard.

Irisa le regarda s'agenouiller et ne sut comment prendre ses paroles. Incrédule elle le regardait de ses grands yeux irisés, rougissant. Ses lèvres effleurèrent la peau du dos de sa main, elle ne sut que dire et resta là, hésitant entre rester là à le regarder, et s'enfuir loin en courant vite.

Voyant que Irisa ne disait rien il s'écarta d'elle et alla vers l'arbre d'où elle était tomber, il regarda les branche au dessus de lui et émit un sifflement admiratif avant de se retourner et de demander à la jeune fille:

-Vous savez monter au arbres? j'en suis impressionner car ce n'est pas dans les habitudes des jeunes fille que de s'égratinier en sautant de branches en branches.

Il attrapa la première branche en sautant et se hissa dessus à la force des bras, il regarda la branche qui avait céder et dit du haut de l'arbre:

-Vous avez eu de la chance, je suppose. Vous ne devez pas être capable de le refaire.

Il voulait la faire réagir et oublier les moments passer, il savait que toutes les jeunes filles n'était pas frivoles et Irisa semblait être de celle qui n'hésite pas à montrer ce qu'elle savent faire pour égaler les hommes.

Irisa leva ses sourcils acajous en accent circonflexe devant la provocation du jeune homme. Mais elle partait toujours vite et ne se doutait pas qu'il jouait avec ses nerfs, avec sa patience. Elle ne laissa pas passer la provocation et sauta, attrapa la branche la plus basse et se hissa dessus en se balançant et en passant une jambe par dessus. Elle parvint ainsi rapidement à sa hauteur.

Je ne suis pas celle qu'on croit ...

Elle avait dit cela avec une fierté naïve.

David regarda et admira avec quelle souplesse Irisa était monter dans l'arbre, il l'a regarda et lui fit un sourire ironique, elle était bien comme sarah toujours prête à relever un défi, rien a voir avec les jeunes fille du monde qui font attention à leur jupons.
Alors il s'installa confortablement en s'appuyant sur le tronc de l'arbre et dit en mettant ses mains derrière sa tète:

-Je vois que vous n'êtes pas comme tous le monde, je vous avoue que j'aime bien les filles qui ont du tempérament au moins j'arrive à leur parler.

Toujours le sourire au lèvres, il tourna la tète vers Irisa.

Irisa baissa la tête, pour la relever presqu'aussitôt.

Quand on a été élevée dans l'aspect "marche ou crève" on en a forcément M. Night ... heu ... D ... David.
Si Ettan ne trouve pas de femme qui convienne à mes parents, et si je ne trouve pas de mari, je devrai l'épouser, dans 3 petites années.
C'est ce que j'ai réussis à obtenir d'eux, car ils voulaient me voir reprendre la tête du clan.

Elle monta encore deux ou trois branches pour percer la cime de l'arbre et regarder au loin avec ses grands yeux multicolores.

Je veux quitter cette prison d'eau, je veux voyager de par le monde, je veux voir la France ... je les aime ... et ils ont besoin de moi, mais je sens que quelque-chose m'appelle ailleurs.

Elle marqua une pause.

Et je sauterai par dessus ces mers ...

David fut étonner par les révélation de Irisa et il ne put rien dire quand il l'a vit monter à la cime de l'arbre, il eut un frisson d'effroi et la suivit pour lui demander des précision:

-Vous pouvez m'expliquer comment des parent pourrais vous forcer à épouser votre frère. Si je vous connaissait plus, je pourrais vous demander de m'épouser rien que pour vous emmener voir la France et vous faire voir ce pays.

dit il avec humour, David commençait à comprendre pourquoi cette jeune fille désirait quitter son île pour voir le monde, lui n'aurait jamais pu vivre dans un univers si fermer.

Irisa ria.

Et bien faisons connaissance ! Epousez-moi, et partons tous les deux ! Cette île est un mini royaume, ils ne veulent pas n'importe-qui à la tête du clan. Seulement je n'ai que faire du pouvoir ... je veux vivre une vie pleine d'amour et de découverte, je veux croquer la vie à pleine dents, et je veux découvrir, je veux voir le monde !
J'envie ces mouettes ... ces goélands ... ceux que je vois quand je suis sur la plage là-bas.

Elle respira l'air à plein poumons.

Je voudrais être une hirondelle et faire le printemps ... Je pourrai être votre printemps et ses fleurs colorées ?

David regarda le visage mi rayonnant mi triste de Irisa, la vie dans un clan n'avait l'air pas drôle.
David n'avait vécu que librement et ne pouvait concevoir qu'on puisse emprisonner quelqu'un pour le plaisir du chef de clan.
Tout en souriant david dit:

-Je commence à croire que l'idée est bonne, j'aurais sauver une gentes dame d'une prison dorée.

puis il repris son sérieux et lui dit:

- Vous croyez que vos parents sacrifierais votre bonheur pour le bien de votre clan?

Irisa hocha la tête.

Je vis dans un monde où l'individu n'existe pas, nous sommes un groupe, et nous faisons tout pour le bien des uns et des autres.
C'est un bel idéal n'est-ce pas ? Seulement, toute égoïste que je suis je n'y trouve pas mon compte et je veux penser à moi. Je ne me sens pas si importante pour eux.

Je veux vous épouser et m'enfuir avec vous, je suis asphyxiée là-bas ...

Le discours d'Irisa était injonctif. La jeune Irlandaise savait très bien ce qu'elle voulait et elle était tombée amoureuse de David Night. Elle voulait vivre avec lui, une vie d'amour et d'eau fraiche. Si elle s'enfuyait ce serait avec lui et personne d'autre.

David n'en croyait pas ses oreilles, il avait sûrement dit quelque chose qui ne fallait pas pour que la jeune fille envisage de s'unir avec lui et malgré un sentiment de bien être en présence de Irisa, il ne se sentait pas prêt pour une union.
Envisager l'avenir n'avait jamais été au delà de huit jour afin de se nourrir, mais se qu'il entendait allait bien au delà.
il repris ses esprits et dit:

-Ne m'en veuillez pas surtout mais je n'avait pas envisager avoir une compagne, bien que vous soyez, pardonner moi si c'est déplacer, très jolie. Je ne connais encore que peu de chose sur la vie et le seul avenir que j'avais envisager était mes sept ans dans ce chateau. Par la suite, j'aurais peut être envisager de trouver une femme et de vivre ma vie avec elle.
Si vous envisager maintenant une union vous le regretterez peut être si vous rencontrer quelqu'un qui vous aimera sincèrement.

Il essaya d'adoucir ses paroles avec des explications sur le sentiments mais sa gène grandissait et plus il était avec Irisa plus il avait envie de la protéger d'un avenir qu'elle n'avait pas choisit.

Irisa s'attendait à une telle réaction.

Entendu.
Mais sachez-le David ... Je vous aime.

Elle sauta quelques branches et se retrouva par terre, avec la même souplesse.
Elle lui dit du bas de l'arbre.

Si jamais vous aussi vous tombez amoureux de moi, alors vous saurez où me trouver, je vous attendrai.

David tomba des nus en entendant Irisa lui dire qu'elle l'aimais, puis il la vit descendre de l'arbre avec la même agilité qu'un écureuil, il l'a trouvait fascinante mais ne croyait pas qu'on puissent aimer en ne sachant presque rien de la personne.
Quand il entendit la jeune fille de griffondor lui dire qu'elle l'attendrais, il ne sut que dire.
La situation était telle qu'il en perdit pied, il voulut descendre de sa branche et rata sa prise, il dégringola de quelques branches et se rattrapa trop tard, il atterrit lourdement et se retrouva allonger sur le sol, il ouvrit les yeux et dit:

- Je crois que je suis arriver. c'est fou se qu'il y a comme branches dans cet arbre.
Irisa vous croyez que l'amour arrive aussi vite qu'une maladresse?

Il parlait mais ne savait même pas si la jeune fille était toujours là, il ne sentait aucune douleurs physique mais moralement il en avait pris un grand coup.

Irisa regarda David tomber, et elle sortit aussitôt une plante de son sac. Une fleur d'arnica. On en faisait des teintures pour soigner les coups, les hématomes et les bosses, et Irisa était prête à parier que dans 1000 ans on s'en servirait encore.

Tenez ... faîtes-en une teinture et appliquez là où vous avez mal.

Elle écouta sa question et réfléchit avant de répondre :

Autant que je sache, je n'ai pas fait exprès de tomber amoureuse de vous, c'est une maladresse en ce sens, cependant, je ne peux aimer personne d'autre ... alors c'est plutôt adroit de ma part d'aimer quelqu'un comme vous.

David se redressa sur les coudes et ne sentit aucune douleur lui tirer dans le dos. Il s'assit complètement et regarda Irisa:

-Merci, pour la plante mais je crois que je n'es rien.

Il regarda cette jeune fille qui en plus d'être belle savait se servir de plantes pour guérir, il l'écouta et après réflexion lui dit:

- Je sais pas si c'est adroit de votre part mais de mon coté, je suis plutôt maladroit dans mes paroles et je vous conjure réfléchissez au sentiment que je vous inspire, je ne voudrais pas vous voir malheureuse.

Il lui pris la main et lui avoua:

-Quand j'étais plus jeune mon père avait des projets pour moi, ici en Angleterre, je ne sais si ses projets sont toujours faisable depuis notre exile.

Irisa le considéra, mais non. Elle le connaissait depuis suffisament longtemps maintenant. Elle n'était pas le genre de fille à faire les choses à moitié, et elle savait. Elle savait qu'elle l'aimait. Il n'en était pas autrement. Il semblait évident que c'était plus lui qui prenait peur.

Irisa O'Cannagan sait toujours ce qu'elle veut.
Que vous soyez un pince ou un mendiant, c'est vous que j'aime. Que je doive vivre à la lumière ou dans l'ombre, peut importe si c'est à vos côtés.
Je suis jeune, mais je sais ce que je veux.

Mais je vous attendrai. Je vous le promets.

David n'avait jamais connu de jeune fille avec une telle détermination, il sourit en pensant à la seule fille qui l'avais côtoyer pendant son enfance, et leurs parents respectif avait décider d'en faire une union, David l'avait découvert par hasard en cherchant son amie dans les couloirs de la maison.
Quand il lui avait dit, elle n'avait eu aucunement l'air surpris mais à 6 ans, on ne connais pas le sens véritable du mot union.
Revenant à la réalité, il demanda à la jeune fille:

- Quels sont vos goûts?

La question était simple mais les réponses pouvait être multiple et David voulait apprendre à connaître Irisa, il ne savait pas pourquoi mais quelque chose lui disait qu'il ne devait pas la laisser partir.

Irisa lui répondit immédiatement et sans réfléchir.

J'aime la mer, sentir les embruns. Marcher pied-nu dans le sable, et me jeter à l'eau.
J'aime le vent, surtout quand il est froid et lâcher mes cheveux pour les voir flotter.
J'adore aussi l'odeur des fleurs de ce jardin, âpre et douce à la fois, si particulière, elle a autant de nuances que la couleur du ciel.
La satisfaction que je ressens quand je découvre les propriétés d'une plante, quand je sais que je peux soigner, et même sauver des gens ...

J'aime cette école, et son ambiance. Les salles pleines de savoir, et j'ai envie de découvrir de nouvelles choses.

Parfois j'aime être seule aussi, même si ça ne dure pas ...

Elle avait parlé d'une traite en plantant ses beaux yeux irisés dans ceux bleus de David. Ne disant rien, mais lui faisant comprendre que "vous aussi, je vous aime".

David écouta la jeune fille de griffondor et s'aperçut qu'il avait des choses en commun, lui avait appris à connaître le mer à force de travailler avec le sable était une deuxième peau car les souliers était trop cher pour son père alors David ne travaillait que pieds nu.
David avait pour le vent une sympathie sans égale car cette force de la nature faisait avancer les galères, sans lui il n'aurait jamais réussit à venir jusqu'ici.
A force d'être assit et d'écouter Irisa, David avait oublier sa chute, c'est quand il voulut se lever qu'il s'aperçut qu'il s'était mal reçut, une douleur dans la cheville droite le fit se rasseoir avec un cri, Le jeune homme se massa la cheville croyant pouvoir atténuer et faire comme ci de rien était.
Il regarda la jeune fille et en lui souriant il lui dit:

-Vous m'êtes très sympathique Irisa, et j'aime bien converser avec vous.

David pensa qu'il commençait à s'attacher beaucoup trop à la jeune fille.

Irisa lui tendit un autre specimen de la même plante qu'elle lui avait passé plus tôt.

Et si vous ne voulez pas en faire un teinture, faîtes-en un onguent ! Lui dit-elle, pour cacher sa gêne.

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