mauvaise nouvelles et pieds dans l'eau

En cet après midi de soleil, David décida d'aller faire un tour au lac pour se changer les idées et réfléchir.
Il marchait tranquillement en pensant à Irisa, au moment où il allait enfin se retrouver dans la plaine au grand arbre,la chaleur de ses bras autour de son corps et l'odeur de ses cheveux.
Ses pensées partait dans des directions diverses, il pensait au bonheur d'une vie avec la jeune fille et aussi au chagrin de sa famille.
Lui n'avait que son père, qui lui laissait depuis peu l'entière liberté avec sa destinée. Tout en pensant à son père qui devait lui donner des nouvelles bientôt il vit s'approcher un hibou qu'il connaissait, David tendit le bras et le rapace nocturne vint s'y poser. Le jeune homme détacha la lettre qui était accroché à la patte de l'oiseau et d'une pulsion du bras le permit de s'envoler.
L'oiseau se mit à tourner en rond au dessus de lui comme si il attendait une réponse, David lu la lettre, les mot glissaient devant ses yeux et se fut à la deuxième lecture qu'il compris.
Inconsciemment il avait continuer à avancer et se retrouva les pieds dans l'eau du lac, les bras ballant, ne sachant que faire.

Une Harmony bien guillerette se promenait dans les jardins de Poudlard ... et sachant que Harmony ne se déplaçait presque exclusivement en sautillant et en chantant, cela faisait beaucoup plus de bruit que d'habitude. Le plafond blanc du ciel laissait prévoir que des chutes de neige seraient imminentes.
La nature n'était plus en vie et c'était triste, alors elle s'était dirigée vers le lac parce-que c'était le plus bel endroit de Poudlard. Elle aperçu alors le garçon qui était responsable des baisses de moral de Sarah.

- Ne restez pas figé là ! Si vous voulez prendre racine, sachez que rien ne pousse en cette saison ! Lui lança t-elle depuis la berge.

David entendit une voix et se retourna, ses yeux était humide et il tenait la lettre qu'il venait de recevoir serrer dans son poing. Il regarda la personne qui l'avait interpelé et reconnu Mlle Mac Allister de Poufsouffle, il ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire et s'aperçut qu'il avait les pieds mouiller, il baissa la tête et vit qu'il avait de l'eau jusqu'au cheville.
Il s'avança vers le rivage et dit:

- Bonjour Mlle Mac Allister, je n'avais point l'intension de prendre racine mais merci de me faire remarquer que je n'y arriverais pas.

Arrivé sur la berge, il s'assit déposa la lettre à coté de lui et demanda tout en enlevant ses souliers rempli d'eau pour le vider:

-La température est idéale pour un bain de pieds vous ne trouver pas?

- Non.

On reconnaissait bien là le caractère entier des gens des Highlands. Harmony, même si elle ne l’était que d’adoption avait grandi auprès d’eux et n’était pas du genre à mâcher ses mots, sans toutefois enfreindre les règles de la politesse. Elle n’avait pas l’intention de se montrer plus que courtoise avec lui et en plus elle trouvait l’eau du lac vraiment froide en cette période automnale.

- Remettez vos souliers, vous allez attraper froid, ce serait dommage juste avant le banquet de Yule n’est-ce pas ?

David resta un moment avec ses souliers dans les mains en se demandant si il irais au banquet.
Depuis son retour et son arrivé au château il avait retrouver les traditions, et les banquet était pour lui un moyen sur de pouvoir être près d'Irisa.
Mais la lettre qu'il avait reçu changeait tous sauf si c'était un faux.

-Le banquet m'importe peu, je n'es pas l'intention de m'y rendre tant que je n'aurais pas résolu un problème personnel.

David remit ses chaussures, il avait les pied humide mais ne s'en inquiétait pas. Il repris la lettre et la relut encore mais cette écriture il ne la connaissait pas, son père ne pouvait avoir des ennuis.
Il ne faisait pratiquement pas attention à la jeune fille même si son souffle régulier prouvait qu'elle était là.

C’est à ce moment-là que Harmony fut alarmée sur l’état du jeune homme … jamais personne ne louperait la fête de Yule, pour rien au monde ! Tout le château parlait de la fête du solstice d’hiver avec une ferveur palpable. Une partie de son être lui disait d’être complaisante, et l’autre partie se souvenait que c’était lui qui avait trahi Sarah, et que sans doute il avait mérité ce châtiment du destin … mais Harmony changeante comme la lune choisit pour une fois la première solution.

- Monsieur ? Est-ce que je peux vous aider, à moins que vous ne désiriez vous confier ? Je m’inquiète pour vous !

En entendant Harmony, David se retourna et lui fit face:

-Je suis surpris que vous me fassiez une telle offre, mais même si je vous évoque mon problème vous ne pourrez pas m'aider car cela n'a rien avoir avec l'école.

Au lieu d'être là à discuter avec la jeune Poufsouffle, il aurait tant voulu voir Irisa et la serrer dans ses bras pour avoir sa chaleur mais en ce moment rien ne pouvait l'aider car il n'arrivait pas à croire que cette lettre puis être vrai.
Il regarda par dessus la tête de la jeune fille et s'aperçut que le parc commençait à ètre animé, les élèves sortait du château pour prendre l'air, les rayons du soleil perçait à travers les nuages mais David ne s'en souciait pas il serrait dans sa main la lettre et regarda dans le ciel, l'oiseau avait disparu il était surement reparti d'où il venait.

Irisa dans le grand château se sentit mal tout à coup ... un peu comme si une partie d'elle même était en détresse, souffrait, mais elle ignorait tout de l'origine de ce mal qui la rongeait de plus en plus. Elle ne comprit pas tout de suite, comme une petite voix appelant au secours tout au fond d'elle-même ce qu'il se passait. Est-ce David et Irisa s'aimait si fort que l'un savait quand l'autre allait mal ? On ne saurait le dire, toujours était-il qu'elle se dirigeait prestement vers le Lac où il semblait être, accompagnée de la petite Poufsouffle Harmony MacAllister. Elle ne ressentait aucune animosité de la part de la jeune fille, en même temps qu'elle se découvrait un nouveau don : l'empathie. Elle ne su que dire en arrivant près d'eux, mais somma Harmony de les laisser avec le plus de courtoisie possible. La petite Poufsouffle disparut alors visiblement inquiète, et Irisa approcha de David l'interrogeant du regard.

David les yeux dans le vague regardait par dessus l'épaule de Harmony et vit au loin une silhouette au cheveux roux arriver dans leur direction, il fut si surpris de la voir arriver qu'il ne fit plus attention à rien d'autre qu'a la jeune fille.
Quand elle arriva près d'eux elle demanda ou plutôt ordonna à Harmony de les laisser, ce que la jeune fille fit sans demander d'explication,puis elle s'approcha de David.
David plongea son regard dans le siens et lui demanda:

-Pourquoi être venue me retrouver? Comment savais tu que j'avais besoin de te voir?

Puis après quelques seconde, il se reprit:

-Non je ne veux pas savoir, l'important c'est que tu sois là.

Sans autre mots, il déserra ses poings et lui tendit la lettre froisser dans laquelle était écrit que son père avait été arrêter.

Irisa se tint près de lui, le rassurant de sa présence, mais ça ne semblait pas suffire à David. Elle s'approcha alors de lui et lui prit les mains, plongeant ses yeux irisés dans les siens. Elle remarqua alors qu'il avait une lettre dans les mains. David la lui tendit et elle la lu, appris ainsi l'origine de son malheur et de son chagrin. Si c'était le cas ... Irisa n'osait se l'imaginer. Elle connaissait le châtiment réservé aux sorciers même si elle avait toujours été protégée d'une certaine manière. Elle n'osait se dire que David pourrait dès maintenant se déclarer orphelin, car probablement il n'aurait plus de nouvelles de lui, à moins qu'on ne lui ai pas pris sa baguette, qu'il aie réussis à la dissimuler. Ainsi il pourrait échapper aux flammes du bucher ... Elle l'entoura de ses bras, ne sachant que dire.

David le regard triste observa Irisa tout en réfléchissant au conséquence de cette lettre si elle était vrai.
Quand Irisa eu fini et le prit dans ses bras, il enfouie son visage dans sa chevelure si douce, il se sentait déjà apaiser et resta là un moment avant de s'écarter et de dire, se sentant obliger de parler pour exorciser son inquiétude:

-A part mon père personne ne sait que je suis ici, qui aurait pu m'envoyer cette lettre? je ne comprend pas, en plus cette écriture ne me dit rien.

L'inquiétude et le désespoir se sentait dans sa voix, il essayait de refouler les larme qui commençait à perler au coin de ses yeux et se retourna pour les essuyer d'un revers de sa manche.
puis il reprit avec une pointe d'espoir dans la voix:

- Si c'est vrai j'espère qu'il s'en sortira.

Irisa avait du mal à percevoir une explication rationnelle à cela ... David et son père avaient toujours vécu seuls, les personnes qui savaient qu'il avait un fils devaient être relativement peu nombreuses.

- Peut-être que ça s'est su ? Il connaissait d'autres sorciers ? Je ne sais pas David ... Ils ont sûrement pensé qu'il y avait de fortes chances que tu sois là, ou que comme nos maîtres savent ou chacun est, qu'ils allaient te renvoyer la lettre quoiqu'il arrive ...
Oh David !

Elle resserra son étreinte autour de lui, se fichant qu'ils étaient parfaitement en vue, seul comptait pour elle David et elle voulait le consoler. Elle essuya ses larmes. Elle se disait que tant qu'il y avait de la vie il y avait de l'espoir, mais en même temps ne pouvait le laisser entrevoir la possibilité qu'il reviendrait, elle avait peur qu'il soit déçu.

David avait la tête ailleurs, il ne pensait plus à rien, le fait que Irisa et lui soit visible de tous ne lui traversa même pas l'esprit.
Il n'avait que la présence réconfortante de la jeune fille qui lui disait qu'elle ne savait pas, il aurait du lui dire que cela n'était pas grave que de toute façon il l'apprendrait un jour, mais il ne lui parla pas, quand enfin il ouvrit la bouche pour la remercier, aucun son ne sorti il était dans les bras de Irisa, sa chaleur corporel lui amenait la sérénité.
David ouvrit les yeux et écarta Irisa de quelques centimètre et lui dit:

- Je suis heureux que tu sois là, mais on pourrais nous voir et je ne veux pas que ton honneur soit bafoué, en aucun cas je ne voudrais que tu sois malheureuse, mais je suis quand même heureux de savoir que tu es là.

Il regarda autour d'eux et voyant que personne n'était dans les environs il baissa le tête et d'un main douce releva le menton de la jeune fille pour déposer un baiser sur ses lèvres si douce.

- je te suis reconnaissant d'être près de moi, de faire battre mon coeur, grâce à toi je suis sûr de trouve le mystère de cette lettre.

Irisa ne savait pas trop quoi lui dire, mais peut-être que pour retrouver l'auteur de la missive, David devrait s'adresser à des personnes plus compétentes. Sa Maîtresse par exemple ...

- Ce n'est rien. Mais peut-être devrais-tu aller voir Rowena Serdaigle ? Elle connait tout le monde, elle doit avoir les moyens de retrouver qui a envoyé cette lettre. Qu'en penses-tu ?

David écouta Irisa et failli se taper la tête contre le premier arbre venu, il n'avait même pas penser aux fondateurs, il souri à la jeune fille et lui dit:

- Tu as raison, Rowena ou un autre fondateur, aura plus de facilité que moi, j'étais tellement sous le choc que je n'y ai même pas songer.

Il essayait déjà de créer dans son esprit un plan pour aller trouver la fondatrice dans son bureau et comment lui expliquer la situation, puis il regarda dans les yeux de Irisa et tenta de lui proposer de l'accompagner mais aucun mots ne sorti de sa bouche, le parc était un endroit où personne ne faisait attention mais entre les murs se n'était pas pareil.

Elle se mit derrière lui, le prit par la taille et lui murmura dans l'oreille :

- Pour cela tu n'as pas besoin de moi. File voir ta maîtresse, nous en reparlerons tous les deux et j'essaierai de t'aider moi aussi. Mon coeur et mes sentiments t'accompagnent. Va David. Je t'aime.

Elle le poussa vers le château.

David fut un peu surpris que Irisa est compris son désir, mais après qu'elle lui est dit qu'elle l'aimait il ne chercha plus à comprendre cela devait se voir dans ses yeux et elle avait simplement décrypter ses souhaits.
Avant de se diriger vers le chateau il se retourna et regarda la jeune fille:

- Moi aussi je t'aime et je te remercie d'être près de moi.

Il l'embrassa une dernière fois puis il se dirigea d'un pas hésitant vers le château, serrant dans sa main la lettre qui le faisait tellement souffrir.
Avant de franchir les grande porte il tourna la tête dans la direction de l'endroit où il avait laisser sa bien aimée et après un dernier sourire, s'engouffra dans le hall.

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